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lundi 28 mars 2011

Retraite complémentaire - La CFE-CGC ne signe pas l’accord et s’oppose !

Le besoin de financement de la retraite complémentaire AGIRC/ARRCO se situe encore à près de 45 milliards d’euros cumulés en 2030, une fois pris en compte l’allongement des bornes d’âge de départ à la retraite à 62 et 67 ans qui rapporte 74 milliards. Les tenants du projet d’accord n’en proposent que… 700 millions, en promettant de se revoir en 2013 pour faire le point ! Nous sommes loin de l’accord équilibré promis qui, en l’état, ne résout pas la question du financement mais spolie les classes moyennes.
De qui se moque-t-on ? Deux sources de financement existent : le capitalisme financier et les prélèvements sur les classes moyennes. Les tenants de la signature préfèrent continuer à tondre les seconds !
Le financement du régime cadres AGIRC fait les frais du dogme égalitariste qui rapproche étrangement la CFDT du MEDEF, tous deux la tête dans le sable pour ne pas voir les conséquences de leurs choix à moyen et long terme.
La CFE-CGC ne peut pas et ne veut pas signer la mort de l’AGIRC dont ont besoin les personnels d’encadrement pour s’assurer une retraite digne de ce nom.
La CFE-CGC est prête à exercer son droit d’opposition et appelle deux autres organisations syndicales à la rejoindre.
Plus d'informations sur le site confédéral : http://www.cfecgc.org/

vendredi 25 mars 2011

Crise entre Thales et Abu Dhabi - EDIFIANT !

Source : La Tribune.fr - 25/03/2011
Dans un document officiel révélé par La Tribune, les diplomates français alertent le groupe des risques à ne pas signer l'accord-cadre sur les offsets, les compensations pour obtenir les contrats à l'export, mis en place par les Émirats arabes unis.
C'est un télex diplomatique explosif. Pour Thales, mais pas seulement. Il l'est aussi pour la plupart des enjeux commerciaux français aux Émirats arabes unis (EAU). Selon ce document officiel émis le 18 février d'Abu Dhabi et dont « La Tribune » s'est procuré une copie, la situation de Thales dans ce pays prioritaire pour la France, est jugée « délicate ». « Les prises de position - sur les offsets [les compensations pour obtenir un contrat à l'export, Ndlr] notamment - sont incompréhensibles pour les autorités émiriennes. Elles peuvent impacter négativement les intérêts du groupe aux EAU, et indirectement sur certains projets, nos intérêts globaux », dont la vente de Rafale, s'alarment les diplomates en poste à Abu Dhabi. Ce constat est confirmé par plusieurs sources contactées par « La Tribune ». « Cette attitude paraît de plus en plus intenable sauf à accepter des dommages durables », explique l'ambassade d'Abu Dhabi.
Que se passe-t-il entre Thales, pourtant « qualifié ces dernières années de très bon partenaire » par Abu Dhabi, et les EAU ? À l'origine, une posture du PDG du groupe d'électronique, Luc Vigneron, qui entraîne un conflit avec ce pays du Golfe. Thales ne souhaite pas signer « le cadre des nouvelles règles d'offset mises en vigueur par les autorités émiriennes depuis septembre 2010 ». En dépit de « plusieurs discussions techniques » entre l'électronicien et l'Offset Program Bureau (OPB), notamment à l'occasion du dernier salon de défense Idex à Abu Dhabi, Thales n'a pas réussi à trouver un accord en février en voulant négocier des clauses particulières d'application du cadre général. « Ce qu'aucune société n'a fait à ce stade », assure l'ambassade française. Pourquoi Thales ne veut-il pas signer cet accord ? Le groupe estime que ce nouveau cadre des offsets lui fait courir des « risques financiers ». En clair, le client peut à tout moment réduire sa commande sans pénalités. Pour autant, Safran l'a déjà signé après avoir réalisé une étude financière.
En dépit de cette situation, Luc Vigneron n'aurait pas infléchi sa position depuis. Et pourtant ce conflit irrite fortement à Abu Dhabi où aucun grand patron français dans l'armement n'avait fait le déplacement pour le salon d'Idex à l'exception de celui de Nexter. À commencer par le patron de l'OPB, Saif Al Hajiri, qui en a référé au prince héritier Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan. Le PDG de l'OPB a d'ailleurs refusé en début d'année « de recevoir le PDG de Thales ». Irritation également du prince héritier qui, lors de l'inauguration du salon Idex, a visité les stands des grands industriels français... à l'exception de celui du groupe d'électronique. « Cette visite a été particulièrement cinglante pour Thales », relatent les diplomates. Après s'être rendu successivement sur les stands de MBDA et Dassault Aviation, « le prince héritier est passé devant le stand de Thales, pourtant situé entre celui de Dassault et EADS, sans s'y arrêter ».
Que risque Thales ? Plusieurs contrats remportés ne peuvent être pour l'heure notifiés tant que le groupe ne paraphe pas l'accord-cadre sur les offsets. Soit une cinquantaine de millions d'euros depuis septembre 2010. Cette situation « risque d'avoir un impact » sur les compétitions en cours où Thales « est pourtant short listé ». Au-delà, c'est aussi la satisfaction des clients, notamment les forces armées, qui risque d'être « ébranlée ». Ainsi, les clients « commencent à manifester leur impatience, voire une certaine irritation à l'endroit du groupe français ». L'irritation gagne aussi les partenaires industriels locaux de Thales, à l'image d'Advanced Integrated Systems (AIS), mis sur la touche sur un projet d'avion Sigint (renseignement électronique).
En conclusion, les diplomates français alertent Thales des « risques très graves qu'il encourt à s'enfermer dans l'attitude actuelle ». Ils engagent le groupe à avoir « une approche distincte entre les offsets liés au futur contrat Rafale et ses autres projets aux Émirats ». Seul un changement rapide du positionnement de Thales sur la question des offsets pourra apaiser « l'ensemble de la relation avec tous ses partenaires aux Émirats arabes unis, qu'ils soient étatiques ou industriels ». Contacté par « La Tribune », Thales n'a pas souhaité faire de commentaires.
Michel Cabirol

lundi 21 mars 2011

AGIRC/ARRCO - Un projet inacceptable

La négociation de la retraite complémentaire avait pour objectif de trouver un financement à hauteur de 43,6 milliards d’euros cumulés à l’horizon 2030.
L’accord proposé à notre signature n’en promet qu’un milliard…
En fait, l’analyse détaillée du projet d’accord révèle la tentative d’un transfert entre la retraite cadres et la retraite non-cadres, en spoliant les retraités de l’encadrement de 5 milliards d’euros !
C’est la mort du modèle social solidaire au profit des contrats individuels privés…
Qui peut consciemment signer un tel accord qui ne règle en rien le problème de financement de la retraite complémentaire, et conduit à appauvrir la future retraite des salariés, particulièrement celle de l’encadrement ?
Certainement pas la CFE-CGC !

dimanche 20 mars 2011

CHRONIQUE DE LA MORT ANNONCEE DU STATUT CADRE

La CFDT et le MEDEF veulent tuer le statut cadre et organisent la disparition de l'AGIRC !!!
Lire le tract

vendredi 18 mars 2011

Revalorisation des salaires minimaux de la métallurgie de la région parisienne (applicables à tous les mensuels Thales)

La négociation des partenaires sociaux de la métallurgie parisienne sur les salaires conventionnels pour l’année 2011 s’est conclue, le 24 février dernier, par un accord entre le GIM (Groupe des industries métallurgiques de la région parisienne) et les syndicats CFE-CGC, CFTC et CGT-FO. Ce texte revalorise le barème des taux garantis annuels (TGA) et augmente la prime d’ancienneté.
La grille des taux garantis annuels (TGA) applicable en 2011 est en hausse de 2,3 % par rapport à celle de 2009, qui résultait de l’accord précédent, conclu le 10 avril 2009 et rendu obligatoire le 8 août 2009. Toutefois, la revalorisation est plus forte en début de grille. Elle atteint 3,4 % aux coefficients 140, 145 et 155 (niveau 1), ainsi qu’aux coefficients 170, 180 et 190 (niveau II).
Les TGA, pour une durée du travail de 35 heures, débutent (coefficient 140) à 16 501 € (contre 15 955 € en 2009), soit 12,09 fois le smic mensuel actuel. Au-delà, ils sont compris, pour les ouvriers, entre 16 543 € et 23 953 €, et, pour les personnels administratifs et techniciens, entre 16 520 € et 31 271 €. La valeur du point, qui sert de base de calcul aux primes d’ancienneté, est portée à 4,87293 €, soit une augmentation de 1,15 % par rapport à 2009. L’indemnité de panier est portée à 6,53168 €, en hausse également de 1,15 %.

Retraites complémentaires, toujours pire !

À l’occasion de la négociation AGIRC-ARRCO qui se déroule aujourd’hui au MEDEF, la CFE-CGC déplore que le patronat souhaite aller vers un changement de modèle social qui ne dit pas son nom.
- Refus dogmatique de toute ressource complémentaire qui entraine la baisse des pensions et affaiblit la retraite par répartition.
- Démarche patronale qui pervertit notre modèle social et instaure un nivellement par le bas des prestations sous couvert d’un égalitarisme obsessionnel.
- Accentuation de la baisse des pensions de l’encadrement qui conduit à la paupérisation des retraités de la classe moyenne.
La CFE –CGC ne cautionnera pas cette démarche qui fait le lit de l’assurance privée !

NAO TCF 2011 - Déterminés mais responsables !

Les élus CFE-CGC et CFTC ont décidé hier 17 mars d’arrêter les actions revendicatives relatives aux NAO 2011 chez TCF.
Bien que les propositions de la Direction soient insuffisantes comme les années précédentes, nous estimons après avoir rencontré P. Sourisse notre PDG que les limites de la négociation avec la direction de TCF ont été atteintes.
Il nous paraît désormais hasardeux d’engager les salariés de TCF dans de nouvelles actions. Au delà des risques financiers (entre autres) que cela leur ferait courir, nous pensons qu’il est illusoire de considérer que la politique de rémunération pour 2011 pourrait encore évoluer compte tenu des contraintes fixées par le groupe et des négociations closes dans toutes les autres unités.
Votre forte mobilisation fera date et nous donne la légitimité dès maintenant pour exiger de la direction générale une véritable remise à plat des principes de la rémunération dans le groupe et par conséquent chez TCF. Il en va de la paix sociale, de l’avenir du groupe et de la reconnaissance de notre travail.
Vos représentants CFE-CGC et CFTC, avec le soutien de leurs intercentres respectives, prendrons les initiatives nécessaires pour que ce chantier soit ouvert dès cette année avec l’objectif d’une mise en œuvre concrète en 2012.
Les nouveaux principes de rémunération que nous défendons reposent sur :
- Des AG pour tous garantissant le maintien du pouvoir d’achat
- Des AI permettant une reconnaissance des performances des salariés et garantissant une gestion effective des carrières
- La réintégration de la Rémunération Variable dans le fixe
- Le déplafonnement de la participation et de l’intéressement
Nous vous informerons régulièrement de l’avancement de nos actions.

mercredi 16 mars 2011

La CFE-CGC défend vos salaires toute l'année !

Le 15 mars, lors d'une énième et ultime réunion de négociation, nous avons obtenu :
- le versement d'une prime de 200 € pour tous sous la forme d'un supplément d'intéressement
- la garantie de futures discussions sur l'évolution des carrières dans TCF et sur le rapport vie professionnelle / vie privée (de la bonne utilisation des PC mobility, téléphones portables, ... notamment le soir et le week-end : le droit à la déconnexion numérique)
Cette prime ne peut pas nous satisfaire car par définition elle ne sera pas récurrente.
Cependant, depuis le début des NAO 2011, nous avons obtenu :
- passage d'un budget pour les AG+AI de 1,8 % à 2,2 % (2,1 % en 2010)
- le talon de 35 € s'appliquera à tous les mensuels, y compris les V2 et V3 (acquis 2011)
- le plancher du 13ème mois pour les mensuels est passé de 2000 à 2200 € (1700 € en 2010)
- tous les I&C (sauf ceux évalués en inadéquation) auront une augmentation individuelle minimale de 1% (comme en 2010)
- la prime de 200 € pour tous (300 € en 2010)
* cette prime représente 0,55 % pour un salarié touchant 3000 € de salaire de base mensuel
* cette prime représente 0,42 % pour un salarié touchant 4000 € de salaire de base mensuel
* cette prime représente 0,33 % pour un salarié touchant 5000 € de salaire de base mensuel
- le budget global 2011 obtenu est donc très proche de 3 % (3,1 % en 2010), avec les 0,4 % de budget spécifique pour les promotions et l'égalité professionnelle F/H
A suivre ...

Catastrophe nucléaire au Japon - Place à l’action puis au retour d’expérience !

Face aux débats sur l'avenir du nucléaire, il y a un temps pour tout. Aujourd’hui, c’est le temps de l'action et du soutien aux habitants et salariés du Japon.
Les opérations actuelles pour contenir la catastrophe sur le site nucléaire de Fukushima Daiichi sont réalisées par une centaine de salariés de l'opérateur nucléaire présents sur site pour assurer les opérations nécessaires et éviter le pire. Nous soutenons les salariés et leurs familles. Ces héros malgré eux incitent au respect. Cela appelle à la dignité des débats en France, dans le cadre d’une politique énergétique partagée.
La CFE-CGC appelle à la modération tous les responsables. L'industrie nucléaire française et internationale devra impérativement tirer tous les enseignements de cette terrible catastrophe.
Nous n'oublions pas également que, dans le cadre de la loi de finances pour 2011, le gouvernement a tenté de modifier l'indépendance financière de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire(IRSN) en remplaçant la dotation de l'État par une redevance payée par les opérateurs nucléaires. Grâce aux combats des représentants du personnel, des syndicats et avec le soutien de nombreux parlementaires, une autre solution a été mise en place : une contribution forfaitaire payée par les exploitants nucléaires. La CFE-CGC est viscéralement attachée à une dotation financière pérenne de l'IRSN lui permettant de faire face à ses missions, ceci en totale indépendance financière vis-à-vis des opérateurs nucléaires.
La CFE-CGC refuse tout débat réducteur entre les pro-ENR (énergies nouvelles renouvelables) et les pro-nucléaires. Sereinement et dans le cadre de la transparence et du retour d’expérience, la CFE-CGC est prête à participer à un débat national, une fois la situation stabilisée au Japon.
La CFE-CGC soutient une politique de mix-énergétique faisant appel à toutes les sources d’énergie : pétrole, gaz, charbon, nucléaire, énergies renouvelables. Cette politique se doit d’être compatible avec un développement durable, avec un coût énergétique socialement acceptable et enfin, adossée à des filières remplissant tous les impératifs de sûreté dans le temps et assurant l’indépendance énergétique de la France.

vendredi 11 mars 2011

NAO TCF 2011 - HISTORIQUE !

Plus de 1400 salariés à Colombes (chiffre confirmé par comptage) ont participé à la mobilisation du vendredi 11 mars. Du jamais vu à Colombes ! Tous les autres sites ont connu des mobilisations historiques. Mme Pascale SOURISSE (PDG de Thales Communications) va recevoir les organisations syndicales le lundi 14 mars à 15H30.
Aidons-là à augmenter la politique salariale de TCF.
Continuez à répondre aux appels de l'intersyndicale !

jeudi 10 mars 2011

Le congé paternité, mieux vaut tard que jamais

La CFE-CGC répondra avec intérêt au souhait du MEDEF de négocier pour améliorer le dispositif du congé de paternité et le rendre « obligatoire ».
Son implication dans une telle négociation est d’autant plus assurée qu’elle milite, depuis la création de ce congé dont elle est à lorigine, pour le maintien du salaire personnes concernées intéressés et ce, dans le but d’assurer l’effectivité de ce congé en sécurisant ses conditions d’exercice.
La CFE-CGC espère, par ailleurs, que la négociation à venir permettra enfin (après de nombreuses tentatives restées lettre morte) d’aborder l’ensemble des problèmes liés à l’égalité professionnelle (conciliation des temps de vie, promotion professionnelle des femmes…). L’amélioration du congé paternité n’est, en effet, qu’une pierre d’un édifice qui reste à construire et consolider… En effet, le bilan de la négociation collective est toujours en berne (7,5 % des entreprises ont signé un accord sur l’égalité) ; la précarité du travail féminin persiste, et les salaires féminins, à compétences égales, sont toujours en retard sur les salaires masculins !
La CFE-CGC milite pour la parentalité ! C’est l’avenir de toute société, la transmission du témoin qui démontre que l’on n’agit pas que pour soi dans une vision à court-termiste.

AGIRC/ARRCO - Une déclaration de guerre

Lors de la négociation du 9 mars 2011 relative aux régimes de retraite complémentaire, les employeurs nous ont remis un projet d'accord censé répondre à trois objectifs :
1. stabiliser le taux de rendement
Les solutions proposées ne garantissent pas une stabilisation des rendements loin de là. Elles actent même une baisse du rendement de l'Agirc qui va conduire immanquablement à une chute des pensions actuelles et futures.
2. pérenniser les régimes Agirc/Arrco
La tentative est d'enterrer le statut encadrement en détricotant le régime spécifique Agirc. L’enjeu prioritaire de la négociation en cours doit être la consolidation de la retraite complémentaire et non la remise en cause des fondements du statut de l’encadrement.
3. Assurer la pérennité financière des régimes de retraite complémentaire.
Le refus de toute augmentation de cotisations interdit le retour à l'équilibre des régimes.
Pour la CFE-CGC, la priorité est de dégager des ressources afin de garantir un taux de remplacement qui assure aux futurs retraités un niveau de vie acceptable.

mercredi 9 mars 2011

Thales: nouvelle grève pour les salaires

AFP 09/03/2011
Un millier de salariés de Thales Communications (TCF) de Colombes (Hauts-de-Seine) ont voté mercredi pour un arrêt de travail de 24 heures reconductible pour reprendre les négociations salariales annuelles, a-t-on appris auprès des syndicats.
A l'appel d'une intersyndicale CFDT-FO-CGT-CFE-CGC-CFTC, une assemblée générale s'est tenue vers 10H00 sur la bretelle de l'autoroute A86 qui dessert l'un des sites. Selon la police, 400 personnes y assistaient. "Lors de cette assemblée, 1.100 salariés ont voté la grève à partir de 10H30 et 100 contre", a annoncé à l'AFP un délégué syndical. "Pour nous, la grève, c'est notre dernière cartouche. Tant qu'il y aura une majorité de salariés pour renégocier nos salaires, on continuera!", a-t-il affirmé.
A Colombes, le principal site français, qui emploie plus de 3.000 personnes, les manifestants bloquaient depuis 5H30 l'accès aux six établissements de Thales Communications. D'autres actions sont également menées sur les sites de Laval (Mayenne), Brive-la-Gaillarde (Corrèze) et Lambersart (Nord).
Lors de la réunion lundi pour une "reprise du dialogue social", la direction de TCF "n'a malheureusement repris aucune des propositions qui lui étaient faites pour permettre une sortie de crise. Elle s'est contentée de retouches à enveloppe constante", ont estimé les syndicats dans un tract distribué aux salariés.

lundi 7 mars 2011

NAO TCF - réunion du 7 mars - seulement quelques cacahouètes !

Suite aux mobilisations de la semaine dernière (1er et 3 mars), une nouvelle réunion de NAO s'est tenue ce matin en présence de T. RIEUTORD, DRH TCF.

La direction fait toujours la sourde oreille : le budget global de 2,6 % (2,2 % d'AG+AI et 0,4 % de budgets spécifiques) est inchangé !
Quelques mesurettes obtenues ce matin :
- le budget 0,1 % d'égalité professionnelle F/H sera entièrement consommé cette année (il avait été utilisé seulement à 50 % en 2010)
- tous les Ingénieurs & Cadres, sauf ceux en inadéquation et les nouveaux embauchés de fin 2010, auront une augmentation individuelle de 1 % au minimum
- le montant plancher du 13ème mois pour les mensuels passe de 2000 à 2200 €
Des confirmations :
- la rémunération variable de la plupart des I&C va baisser cette année (impact de la dégradation des indicateurs du Groupe, notamment à cause des 700 M€ de provisions passée par L. VIGNERON sur les comptes 2010)
- les objectifs d'équipe vont être évalués arbitrairement à seulement 100 % -> l'accélérateur (jusqu'à 150 %) ne fonctionne plus sur cette partie de notre rémunération variable.
-> Conclusion : de nombreux salariés TCF vont voir leur rémunération globale (fixe + variable) baisser en 2011 !
Des engagements qui ne coûtent rien :
- dans le pré-bilan de la politique salariale 2011 (fin juin / début juillet), la direction s'engage à regarder les personnes dont la rémunération globale aura baissé 2 années de suite, mais elle ne s'engage pas sur un éventuel budget de rattrapage ...
- la CFE-CGC a soulevé le problème du talon pour les mensuels V2V3 (en effet, certains V2V3 pourraient avoir une augmentation inférieure au talon de 35 € seulement attribué aux mensuels 1 à V1), il faut donc généraliser le talon à tous les mensuels ! La direction s'est engagée à regarder le sujet ... peut-être une autre mesurette ?
Pour la direction, les NAO sont terminées et elle va nous faire parvenir le projet de procès verbal de désaccord ... l'intersyndicale TCF n'a bien sûr pas le même point de vue !
Concernant le mail de la direction suite aux blocages du 1er mars :
Il n'y aura pas de suite, la direction ne fera pas de relance sur le sujet.
La direction ne veut pas reconnaître publiquement sa "maladresse", mais son action est close !

vendredi 4 mars 2011

NAO : LA DIRECTION DE TCF SOUS PRESSION !

La mobilisation continue : lire le tract
Dernière minute : le 7 mars à 10H, réunion entre C. SILVA, T. RIEUTORD et les Délégués Syndicaux Centraux TCF ! 

jeudi 3 mars 2011

Thales: un millier de salariés manifestent devant le siège pour les salaires

Un millier de salariés de différents sites de la banlieue parisienne de filiales de Thales selon les syndicats, 700 selon la police, ont manifesté jeudi matin devant le siège social de Thales à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) pour faire pression sur les négociations salariales.
Une délégation d'une vingtaine de représentants des salariés a été reçue dans la matinée par le directeur des ressources humaines du groupe Thales France.
Selon un délégué syndical de la filiale Thales communications, il a été décidé de poursuivre les négociations annuelles obligatoires (NAO) au sein de la filiale Thales services et la tenue d'une réunion pour réaborder la politique salariale au sein de Thales communications.
"Les NAO dans une majorité de filiales du groupe Thales sont terminées et ne seront pas réouvertes. Les autres se poursuivent", a affirmé un porte-parole du groupe.
Le mouvement de protestation des salariés de Thales a été lancé il y a plusieurs jours. Plusieurs bâtiments ont été bloqués, notamment ceux du principal site situé à Colombes (Hauts-de-Seine), lors de journées de mobilisation le 17 février et le 2 mars derniers (en fait le 1er mars) .
AFP 03/03

mardi 1 mars 2011

Thales: nouvelles actions pour faire pression sur les salaires

(AFP) PARIS — Des salariés de Thales Communications (TCF), l'une des filiales du géant français de l'électronique de défense, ont mené mardi de nouvelles actions pour faire pression sur les négociations salariales, bloquant notamment le principal site à Colombes (Hauts-de-Seine).
Une précédente journée d'action sur les salaires avait eu lieu le 17 février sur les sites de TCF mais aussi de Thales Alenia Space (TAS), l'autre filiale du groupe. TCF et TAS comptent quelque 10.000 salariés.
Un millier de salariés ont bloqué mardi à partir de 5H30 du matin les six bâtiments de Thalès communications de Colombes (Hauts-de-Seine), où sont employées plus de 3.000 personnes, a constaté une journaliste de l'AFP.
"La direction considère qu'elle a rempli ses obligations légales et que les négociations annuelles obligatoires sont closes alors les salariés entament le bras de fer", a dit à l'AFP Gilles Molin (CGT).
A l'appel d'une intersyndicale CFDT-FO-CGT-CGC-CFTC, une assemblée générale s'est tenue vers 10H30 sur la bretelle de l'autoroute A86 qui dessert l'un des sites. Une écrasante majorité des manifestants s'est prononcée pour la poursuite du blocage jusqu'à 17H.
Un peu plus tôt, des délégués syndicaux avaient été reçus par la direction des ressources humaines de TCF, qui a, selon eux, donné une fin de non-recevoir à leurs demandes, proposant seulement la tenue d'une réunion avec le PDG pour leur exposer leurs arguments techniques.
Une nouvelle manifestation est prévue jeudi midi à Neuilly-sur-Seine devant le siège de Thales, l'intersyndicale réclamant la reprise des négociations.
"On demande toujours, en plate-forme unitaire, une augmentation générale des salaires, que les plus bas salaires soient augmentés de façon plus importante que les gros salaires et que la moyenne d'augmentation des salaires ne soient pas inférieure à 4%", a dit Serge Chasseuil (CFDT).
La direction de TCF avait de son côté fait valoir une progression de 2,6% de l'enveloppe salariale, dans un contexte difficile de baisse des commandes.
Une centaine de salariés du site de Thalès à Lambersart (Nord), qui emploie 200 personnes, ont débrayé et bloqué les accès à l'aide de chaînes et de cadenas de 06H45 à 10H15, mardi, "en soutien aux salariés de Colombes", selon une source syndicale.
A Laval (Mayenne), où travaillent 200 personnes, des salariés ont bloqué mardi depuis 06h30 les accès au site, a indiqué à l'AFP José Calzado (CFE/CGC).
A Cholet (un millier de salariés), où des débrayages ont déjà eu lieu dans le cadre des négociations des semaines précédentes, aucun mouvement particulier n'avait lieu mardi matin, selon un syndicaliste.