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jeudi 30 juin 2011

Thales se construit un centre de recherche à Laval

Le 29 juin 2011 par Emmanuel Guimard (Pays de la Loire)
Pays de la Loire, Thales Communications France, Laval (53000)
Thales confirme son intention de faire de Laval son centre de compétence européen pour ses solutions d'identification au combat ou IFF (Identification Friend or Foe). Le groupe engage ainsi un plan de rénovation d'un coût de 10 millions d'euros sur ce site.
Un bâtiment de 7 750 mètres carrés, adapté aux activités de recherche et développement, va être construit pour l'été 2013 sous maîtrise d'ouvrage de la communauté d'agglomération de Laval. Une société immobilière a été créée avec la collectivité, la Caisse des dépôts et Thales.
De 190 salariés à ce jour, le site devrait passer au-delà des 200 personnes, dont 50 % d'ingénieurs à l'horizon 2015 contre 40 % à ce jour. Dès 2014, les capacités de recherche et développement du site seront doublées. Dans un premier temps, une vingtaine d'ingénieurs, en provenance de Colombes (Hauts-de-Seine) pour la plupart, rejoindront le site. Des recrutements sont également programmés sur des profils d'ingénieurs en électronique et hyper-fréquences. Au delà, c'est le marché qui décidera de la montée en puissance des effectifs.

Thales-Safran, vers une JV dans l’optronique ?

Un nouveau scénario semble se faire jour, selon les informations de Challenges : plutôt qu'un transfert d'actifs, les deux groupes créeraient une joint-venture (coentreprise) dans l'optronique pour rassembler leurs forces. « Cela créerait le numéro deux mondial du secteur », assure une source proche des négociations. Un nom est même évoqué pour diriger, au moins temporairement, la JV : Jean-François Coutris, ancien directeur général adjoint de Sagem Défense Sécurité, où il était en en charge de la division « optronique et systèmes aéroterrestres ». De quoi calmer un peu la fronde syndicale, chez Thales comme chez Safran, pour qui ces opérations n'ont aucun sens industriel.

Personnes handicapées : l’accessibilité sacrifiée !

À l’occasion de la réforme des maisons départementales du handicap, le Parlement tord le cou aux grands principes d’accessibilité voulus par la loi du 11 février 2005.
Désormais il suffit que le maître d’ouvrage invoque une quelconque « impossibilité technique » pour contourner cette disposition permettant aux personnes handicapées d’exercer partout leur citoyenneté pleine et entière.
Une brèche ouverte malgré les promesses répétées du président de la République et des ministres, le 8 juin dernier, lors de la conférence nationale du handicap.
Les avis du Conseil national des personnes handicapées ont été systématiquement écartés. Pour la CFE-CGC, il y a loin de la parole aux actes !

Forfait jours : les conventions collectives comme garde-fous !

La Cour de cassation confirme que la France ne peut pas déroger aux obligations européennes relatives à la durée du travail. Elle ne remet pas en cause la validité du forfait jours mais donne toute la place aux accords collectifs qui l'encadrent... Lire le communiqué de presse

Un accord illégal !

La CFE-CGC s'associe à la CGT et à l'Union des familles en Europe (UFE) pour constituer «un front du refus» de l'accord AGIRC, ARRCO et AGFF du 18 mars 2011. Ensemble, elles démontrent les inégalités de traitement, la remise en cause des droits familiaux, la pénalisation des familles nombreuses et la modification des principes fondamentaux des régimes AGIRC et ARRCO qu'introduit l'accord. Les trois organisations, de manière parallèle, se pourvoient devant les tribunaux pour s'opposer à sa mise en œuvre et contester sa légalité. La CFE-CGC justifie sa démarche dans une lettre adressée le 16 juin au ministre du Travail. Elle lui demande «de ne pas procéder, en l'état, à l'extension et à l'élargissement dudit accord» compte tenu des préjudices que subiront les participants du régime AGIRC. Lire la lettre

mercredi 29 juin 2011

CCE DU 28 JUIN 2011 : AVIS DE LA CFE-CGC SUR LE PROJET DE FERMETURE DE MASSY

Pour la CFE-CGC, le projet de fermeture du site de Massy a comme objectif premier pour la direction de réduire les coûts de l’immobilier, cette action s’inscrivant parfaitement dans le plan d’économies PROBASIS.
Pourtant, les synergies TCF/T3S auraient pu se faire sans déplacement géographique des salariés de Massy.
Ce projet va entraîner pour la plupart des salariés une dégradation de la qualité de vie au travail : allongement du temps de trajet domicile / travail, réduction de la surface occupée par salarié, …
De plus, ce projet comporte un risque important de pertes de compétences en cas de fort taux de démissions.
La direction semble avoir minimisé ce risque industriel important pour la pérennité des activités réalisées jusqu’à présent sur Massy au profit de gains à court terme.
Pour toutes ces raisons, la CFE-CGC a émis un avis DEFAVORABLE sur ce projet de fermeture de l’établissement de Massy.

samedi 25 juin 2011

ELECTIONS DU CONSEIL D'ADMINISTRATION NOVALIS RETRAITE AGIRC

A la rentrée, se déroulera l’élection des administrateurs de notre caisse de retraite Agirc « Novalis retraite Agirc ». Cette élection a une importance particulière du fait de la signature par la CFDT, FO et la CFTC de l’accord de mars 2011 qui contient la disparition planifiée de l’Agirc ainsi que la limitation de la revalorisation du point Agirc.
Par une participation massive et par l’élection de nombreux représentants CFE-CGC au Conseil d’Administration, nous nous donnerons les moyens de défendre le régime Agirc créé par la CGC en 1947.
Lire le tract
A suivre …
TOUS ACTIFS POUR NOS RETRAITES !

vendredi 17 juin 2011

DOSSIER SAFRAN / THALES : CCE DE THALES SA ET COMITE DE GROUPE RESTREINT DU 16 JUIN : QUE DU BLA BLA BLA !

1H30 de réunion ....
Tout cela pour dire qu'à ce jour il n'y a pas de projet dixit la direction, rien n'est finalisé, tout est en discussion et ils ne peuvent rien dire de plus. Même ce qu'ils ont dit, mais que l'on connaissait déjà, est confidentiel ...
Le périmètre pourrait être celui que nous connaissons déjà.

mardi 14 juin 2011

Reconnaissance catégorielle, gage de stabilité sociale

La Cour de cassation confirme que la catégorie professionnelle peut justifier une différence de traitement accordée à un salarié, à la condition que cet « avantage catégoriel » soit motivé par une spécificité relevant des conditions d’exercice de sa fonction, de son évolution de carrière ou des modalités de sa rémunération. Légitimement consultés, les partenaires sociaux démontrent ainsi leur faculté à créer des droits en fonction des situations professionnelles qu’ils observent pour un dialogue social vivace.
La CFE-CGC se réjouit de cette décision. Elle n’est que le reflet de la réalité quotidienne de bon nombre de personnels d’encadrement placés devant des responsabilités qui ne sont pas celles des autres salariés de l’entreprise : animation d’équipe, gestion de budgets, durée de travail extensible, degré de sujetion, niveau d’autonomie…
Dénier au personnel d’encadrement toute spécificité, c’est ne pas lui reconnaître cette responsabilité, c’est le replacer dans un rôle de stricte exécution qui fera perdre à l’entreprise toute dynamique et toute compétitivité.
Cette réalité est, la plupart du temps, traduite dans l’accord collectif qui encadre les conditions de travail et de rémunération de l’ensemble des salariés. Cet accord est toujours le résultat d’un compromis de négociation, qui permet à chacune des parties prenantes de se retrouver. Dénoncer tout avantage catégoriel, comme certains sont tentés de le faire par idéologie ou calcul politique, c’est remettre en cause le principe même de la négociation collective et cette recherche de compromis qui stabilise le socle social sur lequel est bâtie notre démocratie : ôter des pierres à ce socle, c’est prendre le risque de l’écroulement de tout l’édifice.
La Cour de cassation, dans sa sagesse, conforte ainsi le principe de négociation collective et place un garde-fou salutaire à toute déviance qui réduirait le contrat de travail à une seule transaction de gré à gré, laissant le salarié désarmé devant la pression d’un employeur soucieux seulement de performance financière.
Pour la CFE-CGC, la question de l’égalité de traitement doit s’appuyer sur d’autres fondements : la compétence, la mixité sociale, l’équité.

LE + SANTE au service des adhérents CFE-CGC

Depuis plus de trois ans, le + santé propose spécialement aux adhérents CFE-CGC et à leur famille 8 niveaux de couverture complémentaire santé parmi les plus intéressants du marché ?
Le + santé intéresse avant tout :
- Les salariés qui ne bénéficient pas d'une mutuelle obligatoire au sein de leur entreprise, notamment dans les PME
- Les retraités ou les salariés sur le point de prendre leur retraite
Pour tout savoir sur le + santé :
http://www.cfecgc.org/ewb_pages/p/partenaires-cfecgc.php
( 03 20 63 87 87 du lundi au vendredi de 9h00 à 19h00
ou par e-mail : santecfecgc@humanis.fr

lundi 13 juin 2011

16 juin : Point sur la situation de Thales ?

Les membres du Comité de Groupe Restreint et du CCE de Thales SA sont convoqués le 16 juin à partir de 18H15 pour une réunion dont l'ordre du jour pour le moins laconique est le suivant : point sur la situation de Thales.
En fait, cette réunion se tiendra après un Conseil d'Administration de Thales SA, le même jour à partir de 15H, au cours duquel des décisions concernant le dossier d'échanges d'actifs entre Thales et Safran pourraient être prises.
A suivre ...

vendredi 10 juin 2011

Stress au travail : l'étonnant statu quo

Des salariés heureux mais stressés pour les deux tiers. L'Entreprise dévoile en exclusivité les résultats du 16è baromètre stress de la CFE-CGC avec OpinionWay. Surprise, depuis huit ans, les résultats n'ont quasiment pas bougé. Médecin et statisticien ne font pas la même analyse.
Marie-Madeleine Sève pour LEntreprise.com, publié le 07/06/2011
" Franchement, je m'attendais à pire ! ", explique Bernard Salengro, secrétaire national à la CFE-CGC chargé de la santé au travail, à l'analyse des résultats du 16ème baromètre sur le stress au travail, réalisé en mai 2011 (1), le premier datant de 2003. " Certains items s'améliorent. Une hirondelle fait-elle le printemps ? Oui. " Autre point de vue : celui de l'homme des statistiques, qui a diligenté l'enquête 2011, Laurent Bernelas, directeur de clientèle chez Opinion Way. " Le niveau de stress reste inchangé. Il est rare de voir des courbes sur huit ans, qui évoluent aussi peu. On n'est ni sur du stress massif, ni sur une catégorie de salariés sinistrés, pour autant le problème ne se résout pas. "
Heureux à leur job... Une première ! Le baromètre 2011 interroge sur le bonheur au travail. 80 % des sondés se déclarent heureux à leur poste. De surcroît, 60 % se disent motivés. Avec une nuance toutefois, plus on avance en ancienneté, moins on est heureux : seuls 76 % le sont après 20 ans de maison. " Mais il reste 20 % de cadres malheureux, pointe Laurent Bernelas. Ce n'est pas satisfaisant. "
...mais un stress évalué à 6,15. C'est la note moyenne attribuée par le panel sur l'échelle du ressenti du stress à leur poste, le chiffre 10 étant le pire. Une note identique à celle de 2003. Mais elle a connu des pics : 6,3 en mars 2008 et en octobre 2009 et 6,4 en novembre 2010. " Des effets de la crise, analyse Laurent Bernelas. On peut imaginer que cette période a ruiné les efforts de l'entreprise dans ce domaine. Mais aussi qu'il y a un réel écart entre un discours volontariste et les faits. On se préoccupe davantage de mesurer un climat social que d'engager des actions concrètes ". 6 reste toutefois une note, " qui laisse des séquelles durables " insiste Bernard Salengro. En clair, 67 % de cadres se disent stressés, parmi lesquels 30 % sont très stressés.
Une charge de travail encore élevée. Elle s'est alourdie pour 73 % des sondés contre 81 % en 2004. Un mieux donc. A noter que cette perception de la charge est plus aiguë avec l'âge : 84 % des plus de 50 ans, à cause de l'usure ou aussi d'une prise de recul plus grande. En revanche, 51 % des cadres estiment ne pas avoir assez de temps pour accomplir les tâches. Ils étaient 56 % en 2003. Ceci dit, les chiffres bruts ne disent pas tout. " Une charge de travail trop faible ou trop forte, mélangée à de la perte de sens ou à de la non-reconnaissance, c'est redoutable ", martèle Bernard Salengro.
Moyens-reconnaissance-soutien, rien ne bouge. C'est pourtant le triptyque clé pour agir sur le bien-être au travail, selon Laurent Bernelas. Là encore, les scores sont étales ou se gâtent un peu depuis huit ans : 67 % des interviewés estiment avoir les outils nécessaires pour travailler contre 73 % en 2003 ; 61% jugent avoir des objectifs réalistes, contre 63 % en 2003. En revanche, le résultat n'est pas si mauvais dés qu'on parle de reconnaissance : 49 % se sentent reconnus, contre 52 % en 2003. Mais on est sur un effet de résignation selon le statisticien. Quant aux isolés, ils sont un peu moins nombreux : 23 % des sondés ne sont pas soutenus par leurs collègues contre 25 % en 2003.
Moins de souffrance liée aux " contraintes émotionnelles ". Les facteurs de stress au travail ne changent guère, et l'enquête pointe plutôt des améliorations en un an. Dans la catégorie " relation ", 41 % des cadres se disent confrontés à des clients agressifs (- 2 points par rapport à mai 2010), 18 % vivent un harcèlement moral (- 4 points), 17 % subissent critiques et remontrances devant leurs collègues (- 3 points). Dans la catégorie " émotion ", 38 % se sentent mal jugés (- 7 points), 31 % ses sentent en concurrence avec leur collègues (- 5 points), 31 % craignent de perdre leur emploi (- 1 point).
L'entreprise renâcle à agir. Certes entre 2004 et 2011, la part des sondés qui estime que leur entreprise se soucie de stress a quasi doublé. Elle est passée de 14 % à 22 %. " Toutefois, relève l'expert d'Opinion Way, si les actions avaient été formidables, on aurait un " oui " plus clair. Or, on à 4 % de " oui tout à fait ", et 18 % de " oui plutôt ". Un arbre qui cache la forêt des problèmes. Malgré une prise de conscience, on peut douter de l'efficacité des actions. " On fait des rapports, des enquêtes bien-être, on discute. Mais les pouvoirs publics sont dans l'incantation. Et les accords signés sur le sujet restent bidons, fustige Bernard Salengro. Les DRH ne comprennent pas ce qui se passe. Ils ne voient la profondeur de la mutation sociale. Et renvoient tout ça sur l'insuffisance des personnes ".
(1) enquête réalisée par l'Institut OpinionWay entre les 3 et 9 mai auprès d'un échantillon représentatif de 1006 cadres actifs. A noter que les résultats mêlent les stress positif et négatif.

ELECTIONS CE/DP DE L'ETABLISSEMENT DE LAVAL : LA CFE-CGC RESTE MAJORITAIRE !

La liste CFE-CGC a recueilli 52,8 % des voix lors des élections CE & DP qui se sont déroulées le 9 juin à LAVAL.
Au comité d’établissement (CE), la CFE-CGC obtient 3 élus titulaires sur 5.
Pour les délégués du personnel (DP), la CFE-CGC obtient 4 élus titulaires sur 7.
La CFE-CGC reste ainsi majoritaire en termes de voix et de sièges sur le site de LAVAL.
MERCI aux personnes qui par leur vote ont ainsi exprimés toute la confiance qu’ils nous portent.

mardi 7 juin 2011

JEUDI 9 JUIN - ELECTIONS CE/DP LAVAL - VOTEZ CFE-CGC !

Ce jeudi 9 juin se déroulera le 1er tour des élections professionnelles du Comité d'Etablissement et des Délégués du Personnel du site de LAVAL.
Votez pour les candidats CFE-CGC !

dimanche 5 juin 2011

DERNIERS JOURS POUR LES ELECTIONS AU CONSEIL DE SURVEILLANCE DU FCPE ACTIONNARIAT SALARIE THALES 2011

Les porteurs de parts pourront voter du 23 mai au 10 juin prochain à 10h00, heure de Paris, par internet à l'adresse suivante :
www.votes.voxaly.com/thalesfcpe
Alors n'attendez plus, connectez-vous et votez CFE-CGC !